Tout savoir:

• Mais, quelles sont les origines de cette maladie?

• Y a t’il des traitements efficaces?

• Comment vivre avec la rosacée?

Les origines:

Ce n’est que très récemment que la rosacée s’est trouvée un nom définitif. Autrefois, elle fut appelée « goutte rose » puis, au XIXème siècle, son appellation changea et devint « couperose ». Par la suite, le nom changea à nouveau pour devenir « acné rosée ou acné rosacée » et laissa enfin la place au nom que nous connaissons aujourd’hui: rosacée. Cette appellation fait avant tout référence à la couleur que prend le visage durant la maladie.

Les différentes formes de rosacées:

Cette maladie cutanée peut se présenter sous trois (3) formes différentes:

1) LA FORME VASCULAIRE OU COUPEROSE: il s’agit de la forme la plus courante. Elle se caractérise par des rougeurs concentrées au centre du visage = joues, nez, menton et front, en évitant le contour des yeux et de la bouche. Ces rougeurs sensibilisent énormément la peau et l’application de cosmétiques, d’eau ou de savon peut rapidement devenir gênante voire, impossible. Des bouffées de chaleur et des picotements dans les yeux sont typiques de cette forme de rosacée.

2) LA FORME PAPULO-PUSTULEUSE: dans cette forme de rosacée, en plus des rougeurs, apparaît des papules et des pustules semblables à des lésions d’acné. Les PAPULES sont des petites bosses rouges sur la peau, parfois dimensionnées entre un (1) et quatre (4) millimètres. Les PUSTULES, le stade suivant les papules sont des lésions cutanées inflammées contenant du pus. Nous pouvons donc appelé cette phase d’acné-rosacée.

3) LA FORME HYPERTROPHIQUE: il s’agit de la forme la plus rare de rosacée et ne touche que 5% des patients(tes) atteints. Cette forme se caractérise par un aspect de rougeur importante, épaississement de la peau, dilatation des orifices des glandes sébacées. C’est une maladie dermatologique associée aux symptômes listés ci-dessus, apparition possible de papules et pustules. Et le stade ultime de cette forme est : le rhinophyma = une pathologie rare, bénigne et inesthétique de la peau du nez.

Conseils et traitements de la rosacée:

Vous êtes atteints de rosacée? Afin de supporter au mieux cette maladie, voici quelques conseils utiles :

1) Utilisez des produits cosmétiques adaptés non gras, composés d’ingrédients actifs anti-rougeurs

2) PROTÉGEZ VOTRE PEAU DU SOLEIL à l’aide d’écran solaire composé d’ingrédients physiques appelés Titanium Dioxide et Zinc Oxide

3) Apaisez les bouffées de chaleur en appliquant des compresses froides

4) Procédez à des traitements de lumière intense pulsée (IPL).

Concernant les traitements, il n’en existe aucun permettant de faire disparaître la rosacée. Cependant, certains peuvent atténuer les symptômes. Tout d’abord, lavez et hydratez bien votre peau. Il existe des traitements médicamenteux prescrits par un généraliste ou un dermatologue. Et depuis quelques années, LES PROCÉDURES À LA LUMIÈRE INTENSE PULSÉE (IPL) permettent de dévasculariser la peau et d’apaiser l’inflammation intérieur des tissus pour une durée prolongée. Bien que cette méthode soit efficace, elle doit être reconduite afin de contrôler la maladie et doit être adaptée selon la sévérité de la maladie.

Le traitements

Par lumière intense pulsée (IPL)*, technique utilisant une lampe flash qui selon un principe de chaleur sélectif cible l’hémoglobine. Au passage, le faisceau lumineux peut capter aussi la mélanine et chauffer l’eau du derme permettant ainsi de traiter multiples imperfections dans un même traitement de façon sécuritaire et non invasive.

Les sensations et résultats

Une faible sensation de brûlure est ressentie, l’effet thermique induit fera disparaître les vaisseaux sanguins. Celle-ci est généralement très bien tolérée. Après le traitement, apparaît une faible rougeur cutanée et un léger oedème qui durera tout au plus quelques heures. Le degré d’amélioration est variable et dépend de la sévérité des télangiectasies à traiter. Deux traitements espacés de trente (30) jours sont bénéfiques pour un résultat satisfaisant, pour la majorité des cas.

Le traitement Par laser Nd :YAG**

Chaque point rubis est pulsé par le faisceau lumineux du laser qui cible sélectivement l’hémoglobine et permet de le refermer ou de le coaguler.

Les sensations et résultats

Une légère sensation de pincement ou picotement est ressentie lors de la photo coagulation. Les points rubis sont alors détruits et disparaîtront totalement dans les quelques jours à venir, dépendamment du diamètre des lésions.

Le traitement

Par lumière intense pulsée (IPL)*, technique qui permet d’effectuer une série de flash au niveau des taches brunes sans relief. Cette lumière intense est transformée en chaleur qui entraîne la destruction des mélanocytes et kéranocytes chargés en pigments.

Les sensations et résultats

Une faible sensation de brûlure est ressentie. Celle-ci est généralement bien tolérée. L’effet thermique induit fera aumenter la couleur des taches pigmentaires qui desquameront, pâliront et disparaîtront dans les quelques jours à venir. Bien que le traitement soit en majorité efficace, aucune garantie ne peut être donnée d’un résultat total et parfait. Deux traitements espacés de trente (30) jours sont bénéfiques pour un résultat satisfaisant.

Le traitement

Ces cicatrices superficielles peuvent bénéficier d’un traitement Genesis** qui en chauffant l’eau, le collagène et l’élastine en améliore l’aspect superficiel. Le résultat est favorisé sur des cicatrices récentes.

Les sensations et résultats

Un léger échauffement stimulera la production de nouveau collagène et améliorera l’apparence de la cicatrice. Deux traitements espacés de trente (30) jours sont bénéfiques pour un résultat satisfaisant.

Le traitement :

La contraction répétée des muscles lorsque l’on fronce les sourcils ou que l’on plisse les yeux creuse des sillons que l’on appelle rides d’expression.

Le traitement Botox est une protéine purifiée. En injectant une petite quantité de produit dans le muscle, on provoque une décontraction des muscles qui causent ces rides.

Après avoir désinfecté la peau, il y aura injections, à l’aide d’une petite aiguille, de la substance dans les muscles responsables des rides.

Il s’agit d’un traitement simple, non douloureux qui requiert une visite de 15 minutes chez le médecin.

Fréquence des traitements :

Dans la première année, les séances devront se faire au 3 à 4 mois. Dès la deuxième année, les injections pourront s’espacer aux 4 à 6 mois.

Effets secondaires et convalescence :

La douleur d’un traitement au Botox est minime et de très petites rougeurs seront transitoires aux sites d’injection.

Il peut parfois se produire une légère ecchymose au point d’injection qu’il suffit de dissimuler avec du fond de teint.

Après 4 à 7 jours, le muscle injecté se détend et l’effet maximal est atteint après 2 semaines. Les rides très marquées vont s’atténuer et certaines rides d’expression peuvent disparaitre complétement.

Le traitement est-il sécuritaire? :

Le Botox a une longue histoire de sécurité et d’efficacité. De plus, les doses utilisées à des fins cosmétiques sont très minimes pas rapport à ce qu’on utilise pour traiter plusieurs troubles médicaux (migraines, spasticité, vessies hypercative, etc.)

Nb : Les résultats peuvent varier d’une personne à une autre.

Qu’est que Juvéderm? :

Les implants de remplacement temporaires tel le produit Juvéderm sont composés d’acide hyaluronique, molécule hydratante la plus puissante dont on dispose.

Qu’est que l’acide hyaluronique? :

L’acide hyaluronique est issu d’une substance naturelle permettant de créer un support et un comblement au sein de la peau. Il est présent dans plusieurs organismes vivants. Il génère le volume de la peau et lui assure un aspect sain et vital. Il est un important composant de la peau, avec le collagène et l’élastine.

Fonctionnement :

Le gel d’acide hyaluronique est introduit juste sous la surface de l’épiderme, grâce à une aiguille extrêmement fine. Le médecin injecte la substance à intervalles réguliers, tout au long des rides, jusqu’à l’obtention du résultat désiré.

Une fois implanté, l’acide hyaluronique s’intègre aux composantes naturelles de la peau et disparaît progressivement puisqu’il sera absorbé peu à peu par l’organisme en toute sécurité.

Le traitement est-il douloureux? :

Le traitement Juvéderm associe maintenant la lidocaïne, un anesthésiant local, à sa préparation d’acide hyaluronique ce qui diminue notablement la sensation de douleur.

Dans certains cas, une anasthésie locale peut être proposé au patient afin de rendre plus confortable les injections.

Nb : Les résultats peuvent varier d’une personne à une autre.

Le plasma riche en plaquettes, ou PRP, se compose de plasma sanguin ayant une concentration augmentée de plaquettes. Nous y retrouvons donc un réservoir immense de protéines bioactives, notamment des facteurs de croissance, qui sont essentielles pour initier et accélérer la réparation et la régénération des tissus.

Ces protéines bioactives initient la guérison des tissus, promeuvent la création de nouveaux vaisseaux sanguins et stimulent le processus de guérison.

Pour préparer le PRP, une petite quantité de sang est prélevée du patient. Ce sang est ensuite centrifugé puis le PRP en est extrait. Ce processus augmente la concentration des plaquettes et des facteurs de croissance.

Le PRP, qui contient des protéines de croissance essentielles, est injecté au moyen d’une minuscule aiguille dans le cuir chevelu ou les zones à traiter.

Lorsque le PRP est injecté dans le tissu endommagé, il le stimule en causant une réaction inflammatoire qui déclenche la cascade de réparation. Il en résulte le développement de nouveau collagène mature.

• Intervention médicale simple, mais non chirurgicale
• Injections multiples : la procédure dure entre 60 et 90 minutes.
• Méthode sûre, résultats fiables
• Repousse très rapide des cheveux
• Le résultat final est une belle chevelure qui semble parfaitement naturelle (c’est aussi très important)

Le PRP traite la peau de certaines zones délicates, comme :

• Les cernes
• Les froissure du cou, du décolleté ou du dos des mains
• Les ridules du visage
• La tête, contre la perte de cheveux

Grâce au caractère autologue du PRP, il n’existe aucun effet secondaire ni contre-indication. Il n’y a aucun risque de réaction allergique avec une thérapie PRP, parce que le plasma enrichi est confectionné à partir du propre sang du patient. Le PRP contient entre autres des globules blancs concentrés, défenseurs naturels du corps contre les infections. Celles-ci sont donc extrêmement rares.

Les traitements PRP contre la perte de cheveux ont parfois été considérés par les patients sous anesthésie locale comme inconfortables, voire douloureux.

5 à 7 traitements d’une durée entre 60 et 90 minutes sont nécessaires à un intervalle de 3-4 semaines.

• Restaurer la fermeté de la peau dans les premiers stades du vieillissement
• Peau très mince
• Cicatrices d’acné
• Ridules
• Peau relâchée
• Vergetures
• Cicatrices, par exemple les brûlures, la chirurgie
• Télangiectasie

L’IPC épaissit et régénère la peau; elle peut aider l’apparence des teints irréguliers et diminuer l’apparence des vaisseaux sanguins dilatés. Les résultats du traitement sont durables et persistent plusieurs années, mais il faut comprendre que les résultats à long terme dépendent, et sont améliorés par l’utilisation continue de bons produits et d’antioxydants pour nourrir et protéger la peau. On conseille d’utiliser un bon écran solaire et de conserver un mode de vie sain et équilibré, pour conserver une belle peau, pour la vie.

Plusieurs traitements sont nécessaires pour atteindre le résultat voulu (5-7 traitements à un intervalle de 2 semaines entre chaque traitement).

On recommande de prendre une douche tiède le soir et de s’assurer que tous les petits bosses de suintement soient éliminés. Utiliser des produits sans alcool parfums ou acides. Utiliser un oreiller propre, éviter la lumière directe du soleil et le contact avec les chats et les chiens pendant un jour ou deux.

Immédiatement après le traitement, la peau est légèrement rose. Éviter les AHA pendant une semaine. Vous devriez pouvoir reprendre vos activités normales le jour suivant. Il est important de nourrir la peau avec les produits appropriés et recommandés. Discutez des exigences spécifiques à votre condition avec votre professionnel(le) qualifié(e).

On recommande une série de 5 à 7 traitements, à intervalles de 2 semaines. On peut répéter la série dans les trois à six mois suivants

En ce qui concerne le relâchement cutané, c’est le terme de mésolifting qui est  employé par les professionnels. Il peut se pratiquer aussi bien sur le visage, le cou, le décolleté que sur le dos des mains.  L’objectif est de nourrir le derme et stimuler la croissance cellulaire en le traitant activement, contrairement à la chirurgie esthétique qui se contente de combler les zones défaillantes de façon superficielle. La mésothérapie redonne un véritable coup d’éclat à l’épiderme. Elle est idéale pour revitaliser la peau à l’aide de micro-injections grâce à une supplémentation servant à réparer le tissu cutané, lésé par le processus inévitable du vieillissement. La peau est mieux hydratée et plus élastique, tout en devenant plus lisse. On le pratique sur des peaux fripées ou légèrement ridées. Mais le traitement ne sera véritablement efficace que s’il est pratiqué régulièrement et suffisamment longtemps. D’où l’intérêt d’un traitement d’entretien. Ce n’est que progressivement que les réparations sont visibles et que les bienfaits s’additionnent. Seule contre-indication : la mésothérapie esthétique ne peut être utilisée ni au niveau des paupières inférieures ni aux commissures des lèvres.

La mésothérapie donne aussi de bons résultats pour soigner la peau d’orange tout en participant activement à l’élimination de l’eau et à la circulation sanguine. Elle s’adresse plutôt aux patientes qui n’ont pas trop de poids à perdre mais qui souhaitent se débarrasser d’une cellulite « de surface » ou encore parfaire une intervention de liposuccion. Il est indispensable pour optimiser son efficacité de l’associer à un traitement général d’amaigrissement.

En principe, la mésothérapie donne de bons résultats en traitement principal. Mais là encore, cet acte médical reste une technique de surface. Elle permet alors de retravailler la peau sans toucher aux cellules graisseuses. Les résultats sont donc nettement moins probants en ce qui concerne la perte de volume localisé. Pour une diminution visible de la cellulite et de la surcharge pondérale, il est davantage conseillé d’associer la mésothérapie à d’autres techniques, telles que les drainages ou l’électrothérapie.

Ce procédé de médecine esthétique est proposé aux hommes comme aux femmes, et ce dès que le besoin s’en fait sentir.

Ce n’est qu’après un examen médical approfondi sous forme d’interrogatoire que le mésothérapeute peut concevoir son propre « cocktail » en fonction du trouble à traiter. Le professionnel sélectionne alors ses produits selon les besoins de la peau du patient, à savoir une association de substances à base de vitamines, de minéraux, d’acides aminés et parfois d’acide hyaluronique hydratant dilué. La solution peut d’ailleurs être modifiée au cours des consultations afin de s’adapter à l’évolution du problème.

Côté instruments, la mésothérapie esthétique se pratique à l’aide de deux techniques différentes.

Soit de façon manuelle, c’est-à-dire avec une seringue accompagnée d’une petite aiguille très courte qui pénètre rapidement dans la peau par intermittence, sans dépasser la barrière graisseuse. Soit de façon assistée, avec une sorte de pistolet automatique, un injecteur électronique appelé méso-perfuseur, qui remplace la seringue et se charge de distribuer le liquide par pression sur les zones visées.

Ces deux méthodes sont quasiment indolores et se pratiquent sans anesthésie. Pour les patients les plus sensibles, il est toutefois possible d’appliquer une crème anesthésiante 30 minutes avant la séance.

Il est évident que la fréquence et la durée des séances se déterminent en fonction de son importance et de son ancienneté. Pour un soin standard, il faut compter 3 à 4 séances d’une vingtaine de minutes, tous les 10 à 15 jours puis tous les mois en traitement principal. Puis 2 à 3 séances tous les 3, 6 ou 12 mois, pour une cure d’entretien qui s’établit en fonction de l’âge et de la nature physiologique du patient.